Je m'étonne toujours de ne voir aucune toile d'araignée dans cette ville. Au point que je crois parfois en voir dans l'appart, comme si mon subconscient cherchait absolument à parer à cette absence.
C'est comme les chats. On n'en voit jamais non plus. C'est peut-être dû au nombre de chiens, dont la densité à San Francisco est la plus élevée des Etats-Unis. Environ 120'000 pour 810'000 habitants, c'est clair que ça fait beaucoup. Il y a même plus de chiens que d'enfants, ce qui ne me surprend vraiment pas. J'ai croisé une femme enceinte hier et ça m'a fait tout bizarre. Comme si j'avais oublié que ça existait.
Pour revenir aux chats, j'ai réalisé, en lisant le blog d'une américaine expatriée en Suisse, que l'idée qu'on se faisait d'un chat et de son emploi du temps n'était pas exactement la même d'un continent à un autre. Son récit m'a fait beaucoup rire.
Elle mentionnait que plus de 70% des chats en Suisse sortent pendant la journée. Et que non, non, ce n'est pas une blague car il lui arrivait même d'en croiser tous les matins sur son chemin pour aller au travail.
On oublie parfois à quel point les petites choses qui paraissent au quotidien complètement normales pour certains ne le sont pas pour d'autres. Vivre à l'étranger est une jolie façon de s'en rendre compte.
Moi qui pensais que payer ses factures par chèques datait de l'âge de guerre.
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